Tatouages

Ici, un tour d'horizon de mes premiers bijoux de peau.

Les clés musicales. Pour l'amour de la musique et parce que j'ai une névrose concernant les trinités ; m'en graver une dans la peau, c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour l'exprimer.

Paul-Etienne et ses branches. Il est mon allégorie, un doux mélange de Casanova, Roméo et Jack Dawson. Je suis un homme qui se fait tatouer une pin-up avant de partir à la guerre. 

La citation latine. On ne la soumet qu'en lui obéissant. La phrase d'origine fait référence à la nature, celle sur mes reins peut être appliquée à la peur, la tentation, ou retenue contre moi.

Le puzzle, enfin (prenez la peine de lire mes bouquins pour celui-ci).

EDIT de janvier 2014 : j'ai bien envie d'une carrière dans la littérature, moi.

Edit du 17/01/2017 : souvent, je conseille aux non-tatoués de ne pas sombrer dans l'engrenage. On ne s'arrête plus, après. Pas de nouveau tatouage pour moi aujourd'hui, mais je me suis débarrassée de Paul-Etienne en le noyant dans de la dentelle fleurie (trois séances de quatre heures, very aïe). Why ? Qui a encore besoin de Paul-Etienne avec un Monsieur J ?

EDIT du 26/07/2017 : cette fois, quatre d'un coup... Quand je vous dis que c'est une addicition.

EDIT du 30/11/2017 : oops, I did it again. Hommage à mon amour fou pour le muguet.

Et l'orage.

EDIT du 14/02/2019 : c'est important, le Jour de la Saint Valentin. Belle du Seigneur est un roman sublime. En plus, il paraît qu'hier j'ai mis le point final à un roman que j'ai écrit en six jours. J'estime que ça fait suffisamment de raisons et je ne m'excuse pas. 

EDIT du 01/08/2019 : du chèvrefeuille pour accompagner la sortie future de Désaccordée.

EDIT du 13/09/2019 : c'est vendredi 13, pas ma faute... Dents de vampire, guillemets et "Ose".

EDIT du 25/01/2020 : petite croche et petite lune sur les doigts. Qui débouchent sur des signes cosmiques chelous que je vous explique ici.

EDIT du 09/07/2020 : ooops n°22 et n°23. L'arbre, c'est afin de m'enraciner dans mon nouvel environnement breton et de m'en battre les branches. L'esperluette, c'est rapport à eux. 

EDIT du 02/08/2022 : souffler les phases anxieuses comme on souffle un pissenlit, et garder les trésors marins enfouis près de son cœur (ou offrir une perle à mon inner child). 

EDIT du 07/10/2023 : puis des fois on inverse.

L’année prochaine j’écris Virgules, mon deuxième roman en adulte. Ce sera l’histoire de Maxence et Chloé, le printemps de leurs 17 ans, l’été de leurs 21 ans, l’automne de leurs 33 ans. Trois virgules. J’y pense depuis plusieurs mois, je noircis mon carnet. Ce texte n’existe pas encore mais pourtant, voilà les dingueries qu’il me fait commettre. Genre déterrer mes chagrins adolescents, nager nager nager, vomir du vin à l’aube, acheter des t-shirts de groupie, glousser au téléphone avec elle. Ou pire, injecter de l’encre dans la peau d’Alex - merci pour ton carré de cuisse. L’impulsion ? Maxence sera tatoueur et je veux tout sentir avant de m’y mettre. Putain, ce franchissement interdit de l’autre, là, dans la chair. C’était enivrant, bizarre et witchy. 

EDIT du 15/10/2023 : la journée d’hier était cheloue, le matin il y a eu cette chanson offerte par le hasard, l’après-midi ces conversations Messenger, espiègles avec les filles, prudentes avec les garçons, souvent je vous relance et pardon, j’ai besoin de connexion ces temps-ci. J’en ai besoin à crever. Le soir il y a eu ce bonheur du rouge à lèvres, du parfum, de se juger jolie dans le rétroviseur de la voiture, un peu parce qu’on l’est, un peu à cause des bières et du volume de la musique. Il y a eu cette conviction que la nuit ne serait pas sage, on en repartirait avec une gueule de bois, un tatouage ou des numéros de téléphones. Ai-je encore l’énergie pour ces bêtises ? La meuf dans le rétroviseur savait. Alors voilà, des pintes, un dessin sur le mollet, s’embrasser comme des lycéens devant les guitaristes et un after chez des inconnus. Une soirée idéale. Puis je veux dire, quand un arc-en-ciel se juche dans les nuages roses pendant le trajet, comment ça pourrait décevoir ? Mais voilà, le monde est si resserré. On lâche le volant, tout devient une fuite ou un pansement, on fait des choses mille fois trop connes, mille fois trop soi, juste au cas où. Bref, maintenant j’ai un ange à mitraillette sur le mollet et la gueule de bois.

EDIT du 14/03/2024 : on y est, puisque je commence Virgules dans quelques jours, j'avais besoin d'une libellule porte bonheur. Et aussi de la lune enlacée au soleil. Ça dit la dualité, la lumière dans la nuit et les ombres du jour, ou juste, ça dit que j'étais en manque d'encre.